La carène (I)

Le bordage est complété. Place à la carène du bateau. Gros travail de ponçage et de grattage. J'ai commencé par poncer grossièrement, puis j'ai gratté/raclé avec des morceaux de verre, n'ayant pas à ma disposition de véritables racloirs. Première constatation : les racloirs de verre s'usent très vite, étonnant ! Au bout de 10-15 minutes, il faut en changer. Seconde constatation : on génère des ondulations avec le raclage. Je me suis donc remis à poncer et le raclage n'est intervenu qu'en phase finale. Il faut y aller mollo ! Quelle sensation lors de cette dernière opération ! Le bois est libéré, respire, devient lisse alors que le ponçage obstrue tous ses pores !


Photo prise de la proue (avant). A gauche l'étrave du bateau se prolongeant par la quille.


Remarquez la courbe de la muraille, photo prise de la poupe (arrière) en direction de la proue (avant).



La poupe du bateau avec vue sur l'étambot, pièce de bois verticale derrière laquelle se placera le gouvernail. L'orifice percé est destiné à recevoir la partie supérieure du gouvernail. Je serai amené à l'agrandir, pas d'inquiétude !


Et un dernier cliché montrant la muraille tribord. Au premier plan seront positionnés le château arrière et les bouteilles.


J'ai voulu savoir quelle épaisseur moyenne avais-je poncée et grattée. J'avais pesé la maquette sitôt la carène terminée. Je l'ai pesée à nouveau après ponçage et grattage. Au final perte de 13 g de matière. Je vous fais grâce des calculs. Le résultat est de l'ordre du 1/10 e de mm. Pas de problème, l'épaisseur moyenne des virures étant de 2 mm.

Prochaine étape, appliquer du "fondur" sur la carène, produit destiné à nourrir le bois, boucher ses pores et le protéger avant finition.

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