Comme précisé
précédemment j'ai préféré coller les fémelots sans les avoir peints au
préalable. Ces fémelots doivent épouser précisément la carène. Au cours de
l'ajustement et du collage, la peinture peut être endommagée ou sauter. Il
peut aussi y avoir des traces de colle sur les bords. Aussi ai-je préféré les
peindre après leur fixation. J'ai utilisé de la colle à deux composants de
façon à pouvoir repositionner les pièces si nécessaire.
Etant incapable de
peindre ces fémelots à main levée sans déborder, j'ai fixé du papier collant à
la limite des pièces et j'ai ainsi pu peindre sans problème. Deux couches de
noir mat. Voici le résultat à la sortie de l'atelier de peinture :
Sans les bandes de
protection :
Pas mécontent du
résultat. Cela semble assez propre. Qu'en pensez-vous ?
Dernière étape, mise
en place du safran, avec délicatesse. Croyez-moi, le safran pivote, plus à
bâbord qu'à tribord, mais il pivote.
Prochaines étapes :
- mise en place d'une
braie à la hauteur du trou de jaumière. Le trou de jaumière, situé
sous la voûte d'arcasse, accueille la mèche (partie haute) du safran.
Cette braie, faite d'une toile à voile ou d'une peau de cuir, assure
l'étanchéité du passage de la mèche du gouvernail dans le trou de jaumière.
- mise en place de la
sauvegarde du gouvernail, le rôle de celle-ci étant d'empêcher la perte du
safran. Cette sauvegarde est constituée d'un gros cordage ou d'une chaîne. Un
talonnage de la quille peut engendrer un dégondage du safran et sa perte s'il
n'est pas sécurisé.
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