Le gouvernail désigne
la partie mobile située sous la voute de poupe. Il est composé d’un axe (la
mèche) et d’une partie immergée orientable (le safran) qui permet au bateau de
se diriger. Le gouvernail est actionné à l’aide de la barre.
Une vue de la notice
d’AL :
(Impossible de vous la
mettre à l'endroit ! Blog4ever, what's wrong ???)
Voici le safran et
quelques ferrures à partir desquelles doivent être fabriqués les aiguillots et
les fémelots, respectivement les ferrures mâles fixées sur le safran et les
ferrures femelles fixées sur la carène.
Le safran est
façonné : il est plus épais dans sa partie haute que dans sa partie
basse et il est aminci dans sa partie arrière (pour l’hydrodynamique et la
manœuvrabilité). Dans « Trucs et astuces », vous verrez comment j’ai
procédé. Voici le résultat :
On ne s’en rend pas
bien compte, mais l’épaisseur dans la partie la plus faible a été diminuée de
moitié.
Passons maintenant aux
ferrures. Elles sont préparées comme indiqué sur le cliché. La demi-boucle est
pincée à l’aide deux petits tournevis plats autour d'un fil de laiton de 0,7
mm. Les aiguillots sont obtenus en collant dans la boucle un bout du même fil.
Un montage à
blanc :
Voici le safran équipé
de ses aiguillots. J’ai préféré les fixer avant de les peindre.
Sur ce cliché les
fémelots préformés. Il n'y a plus qu'à les coller sur l'étambot.
Les trous dans les
ferrures sont prévus pour recevoir des petits clous. Dans la réalité, ces
ferrures sont fixées à l’aide de tire-fond (à vérifier !). Les clous dont
je dispose ont une tête de diamètre 1,3 mm. Compte tenu de l’échelle du bateau
(1/84), cela correspondrait à 11 cm à l’échelle 1 ! Un peu gros !
C’est pour cette raison que j’ai décidé de boucher les trous et de ne pas
mettre de clous.
De même, le safran est
composé de plusieurs pièces de bois. A défaut de l’avoir réalisé ainsi, du
moins peut-on le symboliser à l’aide de traits de cutter. Ce que je ne me suis
pas encore résolu à faire. A suivre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire